Chroniques de Eric Deshayes de Néosphères publiées sur Addict Culture. Le webzine culturel à tendance addictive.
Hommage à CHRISTOPHE Comment j'ai appris à aimer ce qu'il est. Sous l'ère giscardienne, le choix des chaînes télé se limitait au nombre de
trois et l'on ne pouvait éviter les émissions de variétés de Maritie et Gilbert Carpentier. J'avais cinq ans lorsque j'ai vécu la mort tragique de Claude
François comme un deuil national. Cela situe les choses. On ne choisissait pas cette culture de masse. C'était un monde donné. Ce qui ne nous empêchait
pas d'entretenir une certaine défiance vis à vis d'elle, par l'humour et la caricature.
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CULTURE CLUB : Do You Really Want To Hurt Me 3 septembre 1982, sortie du single de Culture Club : Do You Really Want To Hurt Me.
« Do You Really Want To Hurt Me » de Culture Club fait partie de ces tubes reconnaissables aux premières notes, qui activent par effet réflexe la fonction
automatique « Blind Fold Test » et la base de données mémorielles inscrites dans votre cerveau, tel un jukebox intérieur. Le processus est autant
psychique qu'organique, avec la promesse de ressentir à nouveau des émotions profondes remontant plus ou moins à une période correspondant au Paléolithique
supérieur de votre jeunesse, l'entrée dans l'adolescence.
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NICK KAMEN, l'icône pop des eighties Il fut à la croisée des chemins de la pop culture. Nick Kamen est décédé d'un cancer le 4 mai 2021 à
l'âge de 59 ans. Il faut sûrement avoir vécu son adolescence dans les eighties pour avoir été capté par l'aura de ce beau gosse en jeans. Ce fameux
pantalon est porté par James Dean dans La Fureur de Vivre et se généralise dans les années 60, dans sa version « pattes d'eph » avec les hippies, et
a connu des déclinaisons infinies depuis.
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MOONDOG : 50 couplets. Il a longtemps porté un casque à cornes de viking et une cape à capuche de moine. Moondog (1916 - 1999), de son vrai
nom Louis Thomas Hardin, était aveugle et sans domicile fixe. Des fifties aux débuts des seventies, il a joué ses compositions sur de petites percussions
dans les rues de New York. Il faisait aussi la manche en vendant ses textes poétiques. La création était une question de survie pour lui.
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MARCUS O'DAIR : ROBERT WYATT. Different Every Time Nul doute, Robert Wyatt: Different Every Time de Marcus O'Dair est la traduction en
français d'une biographie extrêmement complète sur l'un des artistes les plus originaux de ces cinquante dernières années. Robert Wyatt a été le batteur
et chanteur de Soft Machine de 1967 à 1971, groupe psychédélique britannique majeur qui s'est progressivement orienté vers l'improvisation jazz-rock.
Cette orientation aura conduit Robert Wyatt à quitter le groupe, parce que ses vocalises si particulières ne s'inséraient pas aisément dans ce contexte
improvisé.
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OISEAUX-TEMPÊTE : Al-'An! Oiseaux-Tempête publie son troisième album Al-'An!, un mot arabe qui signifie « Maintenant ». Et c'est bien dans une fascinante expérience auditive dans l'ici et maintenant qu'il nous plonge, dans un présent dilaté
par effet de flottement.
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TAME IMPALA : The Slow Rush Voyant des symboles cryptés partout dans la pop, et dans la musique en général, j'ai découvert Tame Impala sur
un quiproquo, quelques mois après la sortie de Currents (2015). J'étais persuadé que ce nom faisait référence à la voiture dans la séquence d'ouverture
du film de Nicolas Winding Refn, Drive (2011). Je trouvais ça trop cool. Trop cool qu'un groupe choisisse ce nom. Sauf que, non, pas du tout. La voiture
en question est une Chevy Impala et Tame Impala a sorti son premier album en 2010, avant la sortie du film.
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