Ils insufflent au jazz l'énergie et l'intensité du rock (tendance punk même) et apportent au rock des éléments qui ont plutôt cours dans le jazz. Forcément inclassable donc, le power trio de Gumo, c'est un peu comme si un combo d'Henri Texier (muni de sa contrebasse aux vibrations telluriques) s'en prenait au répertoire de The Ex. Gangrène(s) démarre fort avec un morceau qui ne dépareillerait pas dans l'univers drum'n jazz d'Amon Tobin, pour ensuite slalomer à grande vitesse entre Rock in Opposition, musiques nouvelles et jazz libre. Gumo garde le cap sans trop s'éparpiller et semble avoir encore beaucoup de forces en réserve. Leur cocktail musical doit d'autant plus s'apprécier en live !