Oui, Néosphères ose révéler qu'en cette lumineuse année 2014 de haute densité Kraftwerkienne, qui a ébloui sa conscience au point d'en griser les neurones, est passée une comète sonore d'une beauté intense. Néosphères ne l'a pas vue passer dans le firmament faute d'avoir eu le temps de scruter le ciel nocturne. La trace laissée par le passage de la comète est intacte. C'est une trainée de poudre incandescente. Ses forces de propulsion et d'attraction sont produites par un homme : Koudlam. Ce sont les pupilles dilatées et les oreilles ébahies que l'on peut écouter encore et encore et encore Benidorm Dream. Cet album procure des frissons de stupeur heureuse à chaque audition. «J'ai vu Dieu » affirment les âmes au zénith. « J'ai vu la mort se marrer » entendait-on jadis sur les ondes. Néosphères et son double inconscient écoutent Koudlam.