Damned ! Voilà déjà plus de six mois que Super Forma, le deuxième album d'Orval Carlos Sibelius est sorti, autant dire un quart de siècle selon le chrono-speed des flux et fleuves médiatiques. Mais comme ici à Néosphères on s'en fout un peu du buzz, on osera dire qu'Orval Carlos Sibelius est plus que toujours d'actualité. La cause principale ? L'album est aussi bon que son prédécesseur, sorti il y a un ou deux millénaires et l'installe pour longtemps dans un paysage musical psychédélique où les montres sont ramollies comme chez Dali. Pour ceux qui ont besoin de références, disons que c'est comme si The Flaming Lips avaient réussi à entrer en contact avec Syd Barrett dans l'au-delà pour composer des morceaux pour des Beach Boys sous acide, enfin, un truc dans le genre. Mention spéciale pour "Desintegraçao", dont les mots sonnent comme si on entendait "Desintegrated Song" en anglais, un morceau qui en dit long sur les torsions subies par le format pop.